24 février 2006

L'OM élimine Bolton Wanderers.

Tous les ingrédients furent mis dans la marmite du Vélodrome. Le scénario et l’intensité de ce match retour des 16e de finale de la coupe de l’Uefa ont enflammé l’enceinte du boulevard Michelet. La première émotion fut pourtant la stupeur. On jouait la 25e minute d’une rencontre engagée et indécise quand sur un très long centre aérien venu de la droite, Fabien Barthez relâchait le cuir. A un mètre de lui, Giannakopoulos, le rusé et talentueux grec, sautait sur l’aubaine. Il contrôlait le ballon et le glissait dans les buts malgré le tacle désespéré de Méïté sur sa ligne (0-1). L’équation était alors simple. A l’inverse du casse-tête olympien. Pour «passer», l’OM devait désormais inscrire deux buts. Chose qu’il n’avait jusque là faite en 2006 que dans le cadre de la coupe de France.
Pour cela, les Phocéens devaient se défaire de leur bride et aussi parvenir à régler leurs problèmes de transmission entre les lignes arrière et avant. Une révolte s’imposait. C’était un nouveau but, cette fois-ci pour l’OM, qui l’initiait. Il ne pouvait mieux tomber. L’arbitre s’apprêtait à renvoyer les deux équipes aux vestiaires sur ce score de 0-1. Et le mur de Bolton gagnait dangereusement en épaisseur. Mais, heureusement donc, les Marseillais égalisaient. Un centre appliqué de Samir Nasri que reprenait Franck Ribéry de la tête, entre plusieurs colosses britanniques (1-1). Les effets de cette égalisation se diffusaient encore après le repos. Avec davantage de mordant, l’OM reprenait la direction de la rencontre, et par la même les commandes de son destin. Plus percutant, plus débridé, le jeu olympien prenait le pas sur l’engagement physique des Wanderers. Leur aplomb disparaissait, laissant place à une certaine fébrilité derrière.Le barrage finissait par rompre sur un coup de boutoir, côté droit, à la 68e. Habib Beye contrôlait habilement du droit une longue ouverture de Thomas Déruda (entré en jeu peu avant). Si bien que son contrôle orienté scotchait son vis-à-vis sur place. Le Sénégalais centrait alors fort et précis devant le but. Ben Haim, sous la menace de Mamadou Niang, taclait dans ses propres filets, 2-1.Un épilogue parfait quand le public adressait une ovation ô combien symbolique à Fabien Barthez. L’OM pouvait cocher les dates des huitièmes de finale de la coupe de l’UEFA : les 9 et 16 mars contre le Zenit de St Petersbourg. Le match aller aura lieu à Marseille, au stade Vélodrome.

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

ouf!! Bon match de Ribery, Nasri et Beye.

25 février, 2006 07:57  

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